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Identificación de la Via Celtica en Albepierre Bredons

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(1 agosto 2020)

VERSION EN ESPAÑOL ABAJO

VERSION FRANCAISE :

Par où sont passés les frères Cheyrouse-Rigal pour aller émigrer à Güejar-Sierra?

Petit rappel : c'est Jean Cheyrouse, "dit l'Espagnol", le frère ainé, qui fit plusieurs allers retours dans les années 1680 entre Cantal et Andalousie  et amena ses deux frères Francois et Antoine à Quentar, où il se marièrent avec deux soeurs Ruiz de Molina, avant de s'établir pour plusieurs générations à Güejar Sierra.

Une émigration familiale qui s'inscrit dans les évhanges entre le Sud Cantal et l'Espagne, étrange phénomène qui dura du XI au XIX siècle sans interrpution.

 

Cette petite énigme intime nous renvoit, comme souvent, vers une autre question, plus d'intérêt plus général : par où passait la Voie Romaine?

Le plus probable en effet est que les frères Cheyrouse aient suivi la voie qui part d'Albepierre droit vers le Sud Ouest, franchir le Col de la Tombe du Père (1586m), au pied du Plomb du Cantal (Mons Celticum), puis filer droit vers la vallée de la Cère.

Cet itinéraire était le plus utilisé pour aller d'Albepierre vers le Sud jusqu'au XVIIIe siècle, date de construction de la route par la vallée de l'Alagnon et de la Cère (actuelle RN122).

C'est une voie romaine, documentée notamment dans la Table de Peutinger : la Via Celtica, qui reprenait le tracé d'un itinéraire encore antérieur (on y reviendra) et reliait Massiac à Arpajon sur Cère.

On peut suivre aujourd'hui cet itinéraire à pieds par le GR465, itinéraire cistercien qui relit le prieuré de Bredons à l'Abbaye de Conques.

La Table de Peutinger est d'un faible secours pour identifier précisément le tracé de la voie romaine dans le Cantal : elle est très générale, avec une seule carte ppur toute la Gaule, schématique.

En outre, elle privilégie les itinéraires Est Ouest, peu de branches Nord Sud.

Ainsi la voie de Clermont continue vers Limoges et celle de Cahors vient de Rodez et va à Toulouse

Il faut donc aller chercher dess indices sur le terrain, la toponymie, les cartes et vues aériennes.

 

Plusieurs sites attirent l'attention à Albepierre pour leur intérêt archéologique et comme points de passage possible pour l'itinéraire antique.

1/ Bredons  : La voie part de l'église Saint Pierre du prieuré cistercien de Bredons (XIeme siècle): sur un promontoire dominant la vallée de l'Alagnon (et aujourdh'ui la ville de Murat), des sarcophages chrétiens précoces (Ve siècle) attestent du statut religieux ancien de ce site. Orienté Nord Est, vers le solstice d'été, l'endroit possède tous les attributs d'un site mégalithique et/ou d'un oppidum celtique ultérieur.

Visite du prieuré de Bredons :

https://www.belleseglises.com/fr/eglises/eglise-prieurale-de-bredons/

https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=15025_1

On passe ensuite devant la croix de pierre et la fontaine très anicenne de Bredons.

2/ Plus au Sud du prieuré, sur un épaulement dominant le village d'Albepierre, les champs étaient encombrés de grosses pierres taillées que les paysans on dégagé. ils pourraient correspondre aux blocs que les romains utilisaient sur les bords de voies pour maintenir l'appareil de pierres plus petites qui formaient le ballast de la voie.

3/ Encore au Sud, à l'Est du village d'Albepierre l'appelation "Trois pierres" du quartier aurait une origine mégalithique. A son entrée, un petit promontoire planté d'une très ancienne croix de pierre sculptée domine la vallée du Lagnon, très exactement orientée vers le solsiééééice Nord Est une fois encore.

4/ Poursuivons au Sud par un large chemin empierré, pour franchir le Lagnon sur un pont de pierre plate, dont la fabrication correspond très exactement aux ponts que les Romains construisaient pour franchir les ruisseaux et petites rivière.

5/ En montant les pentes du Plomb du Cantal, toujours vers le Sud, nouvel indice, très moderne : les panneaux de la piste de ski de la sation du Lioran : une piste bleue baptisée "Voie Romaine".

On arrive alors au Col de la Tombe du père, tout près du sommet du Plomb du Cantal : il permet de contoruner le sommet pour accéder à une longue crête érodée, qui descend en une longue pente continue et régulière vers le village de Pailherols, 1200 mètres plus bas.

Comment ne pas penser au gout des romains pour les passages hauts, par les crêtes, au dessus des vallées et des cours d'eau, dont ils redoutaient l'humidité. Avec un tracé rectiligne qu'ils affectionnaient, sans épingles de cheveux ni courbes inutiles, créant des montées/descentes souvent éprovantes pour les vehicules et les marcheurs modernes, mais plus directs pour franchir les zones montagneuses que les itinéraires par les vallées.

Les 5 positions ainsi identifiées sont remarquablement alignées sur le territoire d'Albepierre, en dépit du terrain montagneux et de la traversée des vallées: c'est encore un indice, car les Romains avaient cette habitude de tracer leurs routes les plus droites possible, ignorant les variations de pentes.

Ces positions s'inscrivent parfaitement dans l'alignement général de la Via Celtica joignant Massiac à Arpajon sur Cère.

https://framacarte.org/fr/map/via-celtica-identification-trace-a-albepierre-bred_81127

Apres le Col de la Tombe du père puis Puy Gros, c'est la carte satellite qui permet le mieux de discerner l'empreinte de la Voie, sur une large crête totalement rectiligne jusqu'à Pailherols et Jou-sous-Monjou (comme le précise aussi Wikipedia), toujours dans le prolongement de l'axe Bredons-Albepierre-Colde la Tombe du père.

On notera enfin l'orientation générale Sud-Ouest / Nord-Est de cet itinéraire. D'après l'historien et écrivain Graham Robb, les romains ont très souvent emprunté des voies préexitantes, déja utilisées par le Celtes. Or ceux-ci privilégiaient les orientations solsticielles (ici Solstice d'été) pour orienter des batiments sacrés, mais également pour le tracé de leurs itinéraires. Inutile de préciser que nous sommes ici en territoire Arverne, une des plus anciennes et prestigieuse tribu gauloise.

 

Lire aussi

Revue archéologique du centre de la France. :Les sanctuaires arvernes et vellaves hors des chefs-lieux de cités du ier s. av. J.-C. au ive s. ap. J.-C. : approche typologique et spatiale

https://journals.openedition.org/racf/680

Voies antiques autour de Cahors :P. Barrière, 1952

https://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1952_num_54_1_3471

 

 

VERSION EN ESPAÑOL

VERSIÓN EN ESPAÑOL ABAJO

VERSIÓN FRANCESA :

¿A dónde fueron los hermanos Cheyrouse-Rigal para emigrar a Güejar-Sierra?

Pequeño recordatorio: es Jean Cheyrouse, "dit l'Espagnol", el hermano mayor, quien hizo varios viajes de ida y vuelta en la década de 1680 entre Cantal y Andalucía y llevó a sus dos hermanos Francois y Antoine a Quentar, donde se casaron con dos Hermanas Ruiz de Molina, antes de establecerse por varias generaciones en Güejar Sierra.

Una emigración familiar que forma parte de los intercambios entre el sur de Cantal y España, un fenómeno extraño que duró desde el siglo XI hasta el siglo XIX sin interrupción.


Este pequeño enigma íntimo nos lleva, como a menudo, a otra pregunta, más de interés general: ¿a dónde se fue el Camino Romano?

De hecho, lo más probable es que los hermanos Cheyrouse siguieron el camino que parte de Albepierre directamente hacia el suroeste, cruzan el Col de la Tombe du Père (1586m), al pie del Plomb du Cantal (Mons Celticum), luego giran derecho hacia el valle del Cère.

Esta ruta fue la más utilizada para ir desde Albepierre hacia el sur hasta el siglo XVIII, cuando el camino se construyó a través del valle de Alagnon y Cère (actual RN122).

Es una calzada romana, documentada en particular en la Tabla de Peutinger: la Via Celtica, que siguió la ruta de una ruta aún anterior (volveremos a esto) y unió Massiac a Arpajon sur Cère.

Hoy esta ruta puede ser seguida a pie por el GR465, una ruta cisterciense que une el priorato de Bredons a la Abadía de Conques;

La tabla de Peutinger es de poca ayuda para identificar con precisión el recorrido de la calzada romana en Cantal: es muy general, con un solo mapa que cubre toda la Galia, esquemático.

Además, favorece las rutas Este Oeste, pocos ramales Norte Sur.

Así, la ruta de Clermont continúa hacia Limoges y la de Cahors viene de Rodez y se dirige a Toulouse.

Por lo tanto, es necesario buscar pistas en el suelo, toponimia, mapas y vistas aéreas.


Varios sitios llaman la atención a Albepierre por su interés arqueológico y, como posible, puntos de cruce para la ruta antigua.

1 / Bredons: la ruta comienza desde la iglesia de San Pedro del priorato cisterciense de Bredons (siglo XI): en un promontorio con vistas al valle de Alagnon (y hoy a la ciudad de Murat), primeros sarcófagos cristianos (siglo V) siglo) atestigua el antiguo estado religioso de este sitio. Orientado hacia el noreste, hacia el solsticio de verano, el lugar tiene todos los atributos de un sitio megalítico y / o un oppidum celta posterior.

Visita del priorato de Bredons:

https://www.belleseglises.com/fr/eglises/eglise-prieurale-de-bredons/

https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=15025_1

Luego pasamos la cruz de piedra y la muy antigua fuente de Bredons.

2 / Más al sur del priorato, en un hombro que domina el pueblo de Albepierre, los campos estaban abarrotados de grandes piedras cortadas que los campesinos despejaron. podrían corresponder a los bloques que los romanos usaban en los bordes de las formas para sostener el aparato de piedras más pequeñas que formaban el lastre del camino.

3 / Aún al sur, al este del pueblo de Albepierre, el nombre "Tres piedras" del distrito tendría un origen megalítico. En su entrada, un pequeño promontorio plantado con una cruz de piedra tallada muy antigua domina el valle de Lagnon, orientado de manera muy precisa hacia el soliéééice del noreste una vez más.

4 / Continúa hacia el sur a lo largo de un amplio camino pedregoso, para cruzar el Lagnon en un puente de piedra plano, cuya construcción corresponde exactamente a los puentes que los romanos construyeron para cruzar arroyos y pequeños ríos.

5 / Subiendo las laderas de Plomb du Cantal, siempre hacia el sur, una pista nueva y muy moderna: las señales de la pista de esquí de la estación de Lioran: una pista azul llamada "Voie Romaine".

Luego llegamos al Col de la Tombe du Père, muy cerca de la cumbre del Plomb du Cantal: le permite contornear la cumbre para acceder a una larga cresta erosionada, que desciende en una larga pendiente continua y regular hacia el pueblo de Pailherols, 1200 metros mas bajos.

Cómo no pensar en el gusto de los romanos por los altos pasajes, por crestas, por encima de valles y ríos, a los que temían la humedad. Con una línea recta que les gustaba, sin horquillas ni curvas innecesarias, creando subidas / descensos a menudo desafiantes para vehículos y caminantes modernos, pero más directo para cruzar áreas montañosas que rutas a través de valles.

Las 5 posiciones así identificadas están notablemente alineadas en el territorio de Albepierre, a pesar del terreno montañoso y el cruce de los valles: todavía es una pista, porque los romanos tenían la costumbre de trazar sus caminos lo más rectos posible, ignorando variaciones en pendientes.

Estas posiciones encajan perfectamente en la alineación general de la Vía Celtica que une Massiac con Arpajon sur Cère.

https://framacarte.org/fr/map/via-celtica-identification-trace-a-albepierre-bred_81127

Después del Col de la Tombe du Père y luego Puy Gros, es el mapa satelital Google earthque mejor permite discernir la huella del Camino, en una amplia cresta completamente rectilínea hacia Pailherols y Jou-sous-Monjou (como el también especifica Wikipedia), siempre en la extensión del eje Bredons-Albepierre-Colde la Tumba del padre.

Finalmente, observe la orientación general sur-oeste / noreste de esta ruta. Según el historiador y escritor Graham Robb, los romanos a menudo tomaban rutas preexistentes, ya utilizadas por los celtas. Sin embargo, favorecieron las orientaciones solsticas (aquí el solsticio de verano) para orientar los edificios sagrados, pero también para el diseño de sus rutas. No hace falta decir que estamos aquí en territorio Arverne, una de las tribus galas más antiguas y prestigiosas.


Leer también

Revisión arqueológica del centro de Francia. : Los santuarios de Arvern y Vellave fuera de las capitales del siglo I. AV. AD a la 4ta c. ap. AD: enfoque tipológico y espacial

https://journals.openedition.org/racf/680

Carreteras antiguas alrededor de Cahors: P. Barrera, 1952

https://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1952_num_54_1_3471


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